- OXYGENATION :
La respiration est un processus physiologique qui permet d’absorber de l’oxygène et de rejeter du gaz carbonique. Elle est primordiale et pourtant tellement automatique que l’on n’y prête plus attention. Même si la respiration semble normale, cela ne veut pas forcément dire que l’on apporte assez d’oxygène à nos cellules et à notre cerveau. On parle alors d’hypoxie.
Quelques conseils pour optimiser son oxygénation : la marche en pleine nature, en prenant de grandes inspirations-expirations, le yoga et la méditation : en se focalisant sur la respiration ou encore la course à pied.
- ALIMENTATION :
Pour fonctionner de manière optimale et synthétiser tous les neurotransmetteurs nécessaires, le système nerveux a besoin de recevoir :
- Les vitamines du groupe B : dans les céréales demi complètes-complètes, les légumineuses, levure de bière, légumes verts…
- Les glucides
- Les protéines
- Les acides gras essentiels : poisson gras, huile de chanvre, huile de cameline…
Notre cerveau se nourrit de tous ces macronutriments et micronutriments, s’en priver c’est risquer de l’altérer, d’être fatigué, d’avoir des problèmes de mémoire, de l’attention ou autre…
- LE SOMMEIL
La phase de sommeil permet au corps de se régénérer et d’effectuer les « auto-nettoyages » indispensables à son bon fonctionnement.
Chaque personne a des besoins différents en nombre d’heures de sommeil allant de 5h à 12h. En moyenne il semblerait que les personnes ont besoin de 8h de sommeil pour être en forme.
Pour savoir si l’on dort assez :
- En vous levant, comment vous sentez-vous ? Si vous êtes en forme et prêt(e) à débuter votre journée il semble que vous ayez assez dormi.
- Après le repas ou dans la journée, ressentez-vous une envie de vous assoupir? Si oui, une sieste de 20 minutes vous ferait le plus grand bien. En revanche, il est important de ne pas aller au-delà sinon vous risquez de perturber votre sommeil du soir.
- Le week-end ou en vacances lorsque vous pouvez vous coucher et vous lever sans impératif, quels sont vos horaires ? Plutôt couche tôt-lève tôt ou coucher tard-lève tard ?
Le sommeil se découpe en phase de 90 min, alors si l’on ne se couche pas dès les premiers signes de sommeil, l’on devra attendre 90 minutes avant de pouvoir s’endormir… Le soir, soyez à l’écoute de votre corps et essayez d’être attentifs aux premiers signes du sommeil, tel que paupières lourdes, bâillements…
Quoiqu’il en soit un coucher avant 23h est à privilégier.
- LA GESTION DU STRESS
Le stress s’il est vécut de manière ponctuelle est une réaction physiologique « adaptée ». C’est s’il est vécut de manière répétée que cela devient problématique et se révèle néfaste pour l’organisme et le système nerveux.
Je vous renvoie aux capsules anti-stress que j’ai réalisé et qui vous donneront des clés pour la gestion du stress. Je vous recommande en particulier d’aller voir l’article sur le magnésium qui est primordial pour la bonne gestion du stress et donc du système nerveux.
https://www.valeriefolgoa-naturopathe.fr/capsule-anti-stress-le-magnesium/
- LES PERTURBATEURS ENDOCRINIENS et LES ADDITIFS ALIMENTAIRES
Les perturbateurs endocriniens sont présents dans les composants chimiques du plastique, les pesticides, les cosmétiques, les peintures, les électroménagers… En effet, les perturbateurs endocriniens d’origine naturelle ou de synthèse peuvent interférer avec notre système endocrinien, en imitant les effets d’une hormone à un moment inapproprié. Ils altèrent nos systèmes hormonaux et entreraient en jeu dans diverses pathologies que ce soit des maladies neurologiques, la fertilité, bien d’autres encore.
De la même manière les additifs alimentaires, tel que l’aspartame et le glutamate monosodique sont néfastes pour l’organisme, plus spécifiquement pour le système nerveux. Je vous encourage à vous procurer le livre de Corinne Gouget sur les additifs alimentaires, elle explique quel genre de poison nous retrouvons en grande surface. Vous verrez que des aliments contenant plusieurs additifs cancérigènes sont vendus légalement alors que l’on connait leur dangerosité. Certains diront qu’une micro dose d’un additif ne peut pas nuire puisque le corps saura l’éliminer. Le problème étant que l’on ne connait pas le résultat de l’accumulation des additifs, appelé l’effet cocktail. Il faut savoir que lorsque les scientifiques testent un additif, ils administrent un additif aux cobayes. Mais font-ils des tests sur des humains avec des doses élevées et en mélangeant plusieurs additifs ? La réponse est non…
Alors un enfant qui va manger au cours d’une journée : un pitch au petit déjeuner avec une tartine de pain avec la fameuse pâte à tartiner connue, une pizza industrielle à midi arrosée de m&m’s en dessert, de 2 ou 3 pim’s au goûter avec un coca light et d’une salade de pâtes avec plein de légumes au dîner préparée avec amour par sa mère, à votre avis aura t-il mangé un seul additif ?
Cette journée type est caricaturée et ne reflète pas forcément les repas des adolescents, mais dans cette journée type il y doit y avoir entre 50 à 100 additifs. Aucune étude n’est faite sur ces mélanges d’additifs donc les scientifiques ne peuvent pas vous garantir le risque 0.
Aussi le seul conseil que je peux vous donner est d’acheter et de cuisiner des aliments bruts. Lorsque vous faites les courses regardez la liste des ingrédients : si vous voyez des E quelque chose posez l’article et ne l’achetez pas. Certes il faut davantage cuisiner, mais l’on peut cuisinier en avance et congeler ou cuisiner la moitié de la recette, par exemple au lieu d’acheter une pizza, on peut soit la faire entièrement, soit acheter la pâte tout prête en agriculture biologique (composée uniquement de farine, de levain et d’huile), par-dessus ajouter des ingrédients bruts : sauce tomate, oignon, légumes, fromage…
Si vous avez besoin de conseils pour faire vos courses en toute sérénité, je peux vous accompagner sur ce chemin là. Je me ferais un plaisir de vous apporter tous mes conseils adaptés à chacun et à chaque famille. En effet il ne faut pas oublier que lorsque l’on décide de passer au biologique et à l’alimentation sans additif, notre décision va impacter le reste de la famille. Mais des astuces peuvent se mettre en place et le tout est d’expliquer les raisons qui nous poussent à agir de la sorte. La communication est à privilégier. A noter que les changements ne se font pas nécessairement du jour au lendemain, on peut y aller étape par étape, sans culpabiliser et en faisant de notre mieux.
Avec toute ma bienveillance,
Valérie